Tyler Brady, détective privé, est engagé par son frère John, un homme d'affaires cynique, pour identifier la mythique Reine des Putes de San Francisco. John veut faire d'elle la vedette d'un casino dédié au sexe virtuel. Tyler se voue corps et âme à une enquête qui l'entraîne dans les bas-fonds de la ville. Il finit par rencontrer la Reine, tombe amoureux d'elle et devient dès lors membre de la Famille Royale, une tribu de prostituées ravagées par le crack, que John et ses sbires vont s'employer à anéantir.
Ma collaboration avec Thierry Jolivet sur ce spectacle a duré plus d'un an et a abouti à une cohésion scénique très forte. La Famille Royale se jouera prochainement au Théâtre de la Cité Internationale (octobre 2017).
L'histoire de La Famille Royale se déroule dans deux lieux distincts. D'un côté le Tenderloin, quartier miteux de San Francisco où règnent prostituées et dealers. De l'autre, le Féminine Circus, casino suintant et luxueux de Las Vegas, où l'on nous vend des filles "virtuelles". Ces deux mondes se succèdent, s'imbriquent, s'entrechoquent, pour illustrer une Amérique entre ruines et capitalisme.
Le décor est composé de trois modules dont un fixe au lointain (espace dédié aux musiciens) et deux sur roulettes. Ces deux derniers présentent des décos différentes sur chaque face. Ainsi, nous découvrons tour à tour une chambre d'hôtel, un bureau, une rue sombre, une porte de garage désaffectée, un mur en carrelage noir…